Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

Interview

Après Berlin et Paris, l’équipe du Mag Nikon s’est intéressée à Lyon et est partie à la rencontre de Yanis Ourabah, photographe de 35 ans, passionné par celle que l’on surnomme « la ville aux deux collines » et qu’il shoote sous tous les angles pour notre plus grand plaisir ! Echange avec cet éternel touriste dans sa propre ville qui a su la magnifier et en faire la scène de danseurs talentueux.

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

Comment êtes-vous devenu photographe ?

Deux choses m’ont amené à la photographie : la passion pour les sports extrêmes et la curiosité. En effet la photographie argentique m’a toujours intrigué, quelque part entre science et magie. Je suis devenu photographe en optant pour la formation « lente » – tout seul et sans aucune base technique ou artistique – compensée par énormément de pratique.

La photographie a toujours été dans un coin de ma tête mais j’ai favorisé un cursus scolaire classique : Master 2 en marketing, puis cadre, avant que le bon moment ne se présente pour franchir le cap. Cela fait bientôt 3 ans que je suis désormais photographe à plein temps. Je n’ai aucun regret et j’ai pleinement conscience que c’est un luxe de vivre de sa passion.

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

D’où vous est venue l’envie de faire découvrir Lyon à travers vos photos ?

La passion de la photographie et l’amour de ma ville ! Réputée froide et ses habitants hautains, Lyon se métamorphose et j’ai la chance d’assister à cette évolution. De grands travaux ont été entrepris, et la ville s’est ouverte. Des quartiers entiers ont été rénovés ou créés, ils sont devenus mes sujets principaux. On peut habiter une ville depuis 30 ans et découvrir sans cesse de nouvelles ruelles, traboules, cours d’immeubles… je suis un éternel touriste dans ma propre ville.

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

Pour la photo, on ne peut rêver mieux, inutile de voyager trop loin. La Fête des Lumières qui se déroule début décembre en est le meilleur exemple : toujours à la même date, dans la même ville mais chaque année un spectacle nouveau.

Nous avons aussi des musées exceptionnels : le dernier né le Musée des Confluences et son béton brut mais aussi le musée des Beaux-Arts, le musée Gallo-romain ou le musée Gadagne… j’ai eu la chance de visiter puis de shooter dans tous ces lieux pour ma série « Dance in Lyon ».

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

J’essaye de faire découvrir certains lieux à travers l’art ou au contraire de transformer une rue commune du centre-ville en scène ponctuelle pour danseuse. Lyon est une source inépuisable d’inspiration.

La danse semble faire partie intégrante de votre travail, pouvez-vous nous en dire plus ?

Une histoire qui commence comme beaucoup d’autres : par une rencontre. Clémence, jeune danseuse professionnelle me contacte pour son portfolio, nous sommes début 2012. Et avec du recul, cette rencontre a été le point de départ de beaucoup de choses. L’idée était de jouer sur les contrastes et de confronter une danseuse classique à un environnement urbain et moderne, mais aussi de fournir un autre regard sur ma ville. Depuis, je mélange les styles de danse, je découvre des lieux atypiques et des artistes exceptionnels.

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

Pour mes shootings danse et autre, mon objectif est d’être original et créatif, tout en étant techniquement irréprochable. Gros challenge donc ! Ce qui fait que je prépare rigoureusement chaque séance : nombreux échanges avec le client ou le modèle, repérages préalables, échanges d’inspirations. Pas mal de travail préparatoire donc…pour finalement beaucoup d’improvisation le moment venu.

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

La danse fait-elle partie de votre souvenir photographique le plus fort ?

Non, même si elle est essentielle dans mon travail. J’ai un souvenir en particulier. C’est une photo réalisée lors de mon 5ème voyage au Japon. Au large d’Hiroshima, il y a une île, un village, un temple et des centaines de biches en liberté. Et à la tombée de la nuit, je me retrouve seul dans une ruelle, avec une biche face à moi qui me fixe du regard…Par chance mon Nikon D610 de l’époque était monté, je n’avais plus qu’à déclencher !

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

Vous travaillez avec du matériel Nikon, quelle est votre relation à la marque ?

J’ai acheté mon 1er appareil photo numérique vers les années 2000, un Nikon Coolpix 775 avec 2 millions de pixels. Je ne saurais dire pourquoi je l’ai choisi à l’époque, en revanche je sais pourquoi je suis resté fidèle à Nikon ! En 2005, j’achète un D50, mon 1er reflex numérique, puis un D200, D300s, D610…une fiabilité hors-pair, une confiance totale en mon équipement, jamais d’avarie et des menus intuitifs.

Aujourd’hui, je tourne avec 2 boitiers qui frisent la perfection : un D750 et un D4s ! Ce dernier est particulièrement incroyable, idéal pour les photos de sports et de danse, et le 1er pour le quotidien, la publicité, les reportages en entreprise. Depuis que j’ai gouté au plein format Nikon, je ne peux plus faire marche arrière.

Quand Lyon danse avec les photographies de Yanis Ourabah

Quels sont vos projets pour 2018 ?

Un nouveau voyage en Asie dans quelques mois, de nouveaux endroits insolites pour danser à Lyon, des projets d’architecture… Bref une belle année en perspective !

Yanis Ourabah

Photographe professionnel basé à Lyon et spécialisé dans les services et prestations aux entreprises et aux particuliers sur Lyon, et Rhone-Alpes et dans toute la France.

son matériel

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  1. Bestcustomessay dit :

    Très jolie ruelle avec ces maison de briques rouges et avec colombages. Beaucoup de charme dans ce cliché. Bonne journée Pascal

  2. Bestcustomessay dit :

    Merci pour cete article très intéressant

  3. DUMOING dit :

    Bonjour.
    Je trouve votre galerie très énergique et qui attire le regard.
    Bonne journée.