Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine

Portrait

Alice Védrine est une photographe de surf qui a pourtant grandi dans les Yvelines. À l’âge de 4 ans son père l’emmène avec ses frères faire ses premières expériences sur une planche de surf, à Montalivet. Depuis, c’est à chaque vacances scolaires qu’elle y retourne. Après une enfance à côtoyer les vagues dès que possible, elle décide de s’en rapprocher en allant vivre dans le Sud-Ouest de la France.

La surfeuse loge à quelques mètres de la Côte des Basques, à Biarritz ; un spot de surf réputé qui devient l’un de ses terrains de jeux favoris pour la photo de surf comme pour la pratique.

Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine
Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine

Sublimer son quotidien

Que ce soit en couleur ou en noir et blanc, Alice Védrine immortalise différentes scènes du quotidien des surfeurs de son entourage. Sur ses clichés, on les retrouve planche sous le bras avant leur mise à l’eau, surfant une vague, réparant leur matériel ou assis sur leur planche au large.

Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine
Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine

Parfois, elle se détache des vagues pour capturer des scènes amusantes sur le bord de l’eau où des passants profitent d’un moment au soleil ou observent en spectateurs, les prouesses des surfeurs. Les paysages sont prédominants sur ses photos mais on identifie toujours une présence vivante. Si Alice photographie souvent les mêmes spots, elle aime cette impression d’en avoir jamais fait le tour et de découvrir à chaque fois des nouveaux points de vue intéressant à capturer.

Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine
Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine

Une histoire de famille

C’est son père, photographe de skate à la fin des années 70, qui lui offre son premier appareil alors qu’elle n’a que 10 ans. Quelques années plus tard, il lui prête son NIKON FE 2 de l’époque. Alice Védrine ne lâche plus son boitier qu’elle équipe d’un objectif 28mm. Il y a cinq ans, la photographe gagne un concours organisé par Nikonos Project et reçoit son premier appareil Nikonos. Cet appareil photo sous-marin lui permet de photographier ses sujets, depuis l’eau, pour être au plus proche d’eux et offrir des angles plus intimes ou au cœur de l’action. Passionnée par la pratique du surf comme par la photo, sa difficulté désormais est de devoir choisir entre s’équiper de sa planche pour surfer ou de son appareil pour aller photographier dans l’eau. Parfois, quand les conditions s’y prêtent elle allie les deux pour se retrouver sur sa planche, le boitier en bandoulière.

Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine
Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine

Si la photographe a choisi l’argentique pour capturer ces différentes scènes c’est parce qu’elle affectionne cette sensation d’oublier ce qu’il y a sur le début de la pellicule et les autres surprises que réservent l’utilisation de pellicules, comme celles liées aux accidents de lumière.

Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine
Le quotidien des surfeurs du sud-ouest à travers les pellicules d’Alice Védrine

Alice Védrine souhaite continuer à immortaliser les scènes de surf du pays basque. Elle a même le projet de trouver un appartement plus grand pour y installer un petit atelier afin de pouvoir développer elle même ses clichés.

Pour prolonger cette parenthèse au sein de l’univers de la photographe , rendez-vous sur son compte Instagram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

  1. lansard gilles dit :

    Ce coté vieillot ne me plait pas trop , je comprends avec ces images pourquoi j’ai abandonné l’argentique mais chacun fait comme il l’entend, bien sûr.