Promenades imaginaires avec Julie de Waroquier

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Entre imaginaire, fantaisie et onirisme, Julie de Waroquier s’amuse à déconstruire le réel pour mieux nous faire voyager dans son monde. Un monde dans laquelle la gravité n’a plus vraiment sa place, la nature est fantasmée à travers des paysages saisissants de douceur, et la lumière colore des personnages enchantés.

« The swan song »

Pourquoi as-tu choisi la photo comme mode d’expression ?

J’aimerais pouvoir dire que j’ai toujours été attirée par la photo, mais honnêtement, je suis tombée dedans par hasard : on m’a offert il y a bientôt quatre ans un appareil photo (compact) et j’y ai pris goût. Mais je crois que si on m’avait offert un violon, je serais aujourd’hui dans la musique et non dans la photo !

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« The sweet escape »

Tu exploses cette année si l’on considère le nombre d’expositions auxquelles tu participe. Comment vois-tu cela ?

Cela fait bien sûr très plaisir d’avoir ces propositions d’exposition ; je ne me fixe aucun objectif pour éviter les déceptions, et il y a trois ans je n’aurais jamais pensé avoir l’occasion de participer à ce genre de projets, donc c’est toujours une belle surprise quand on me propose d’exposer !

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« Too late »

Tes études en philosophie ont-elles un rapport avec la direction artistique de tes photos ?

Je pense que non. En philosophie, il faut être rigoureux, logique, démonstratif. Dans mes photos, je n’ai pas de « message » ou de thèse, je suis parfois dans l’absurde, dans le surréalisme ; je ne démontre pas, je montre simplement. Ce sont vraiment deux démarches opposées !

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« The future looked bright »

On retrouve les traces du mouvement suréaliste dans ton travail. Tu t’y reconnais ?

Oui et non. Oui, parce que je me rends de plus en plus compte que ma démarche se rapproche de ce mouvement, par exemple à travers mon intérêt pour le rêve et l’inconscient. Non, car je n’apprécie pas toujours les œuvres surréalistes, et que je n’ai jamais voulu m’inscrire dans un courant particulier, même si j’aime beaucoup Magritte, et les écrivains surréalistes en général. Mes inspirations, elles proviennent d’un peu partout, j’ai des goûts très éclectiques ; en ce moment j’admire beaucoup Tim Walker ou Shana et Robert ParkeHarrison.

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« Gone with the fairy tales »

Comment t’es tu formée ?

Je suis autodidacte, et c’est d’ailleurs ce qui explique beaucoup de mes lacunes dans les domaines purement techniques de la photo… j’ai beaucoup appris sur internet, par exemple sur les forums ou des sites proposant des cours en ligne. Mais c’est surtout beaucoup d’expérimentation avec mon appareil !

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« She wanted but could not be a doll »

Quel matériel utilises-tu ?

J’utilise un Nikon D40 avec le NIKKOR 18-55mm, ainsi qu’un 50mm f/1.4 dont je suis tombée amoureuse ; j’aurai très bientôt (si tout va bien) un nouveau boîtier, un Nikon D7000. Pour mes traitements et mes retouches, j’utilise Gimp.

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« Welcome to my place »

Comment te sers-tu des médias sociaux pour ton travail ?

Je manque un peu de recul pour juger tout ça… En fait ma photographie a grandi avec ces réseaux, parce que dès mes premières photos j’ai découvert Flickr et DeviantArt, et ai tout de suite commencé à poster mes images sur ces sites. J’ai donc dû être beaucoup influencée par les artistes découverts sur ces sites, surtout sur DeviantArt ; il y a vraiment une mode, un style propre à chacun de ces médias, et j’en suis complètement tributaire je crois.
Je ne sais pas si ces médias sont un levier pour mon travail, mais comme j’ai toujours associé mes images à ces sites, j’aurais en tout cas du mal à m’en passer !

Retrouvez Julie sur son site et sa page Facebook.

Un travail réalisé grâce au Nikon D40, démonstration grandiose que l’on peut faire de grandes choses avec un peu d’imagination !

Découvrez également le nouvel article sur le travail de Julie de Waroquier en cliquant ici.

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