Voyage en Inde avec Léa Camilleri et son Nikon Z 7

Portrait

Depuis plusieurs années Léa Camilleri partage ses expériences de voyage sur ses réseaux. Aussi à l’aise en photo qu’en vidéo, elle aime combiner l’esthétique de l’image et l’importance du message qui se cache derrière. Rencontre avec cette passionnée qui a pu embarquer le Nikon Z 7 lors d’un récent voyage en Inde.

Pourriez-vous nous résumer votre parcours en quelques mots ?

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé la vidéo. J’ai commencé à filmer à 14 ans après l’achat de ma première camera. Mes parents ont vite regretté car je faisais des vidéos avec mes copines du collège. Des parodies de la star académie à des courts-métrage beaucoup trop indépendants pour être biens. J’ai commencé dans la vie professionnelle en temps que graphiste. J’ai fais toutes mes études dans le graphisme et la chaîne d’imprimerie. J’ai travaillé d’abord en France dans une agence avant d’accepter un poste de Directrice Artistique à Madrid il y a 8 ans. Je suis rentrée en France quelques années plus tard et c’est là que j’ai décidé de faire de la vidéo mon métier.

Voyage en Inde avec Léa Camilleri et son Nikon Z 7

Voyage en Inde avec Léa Camilleri et son Nikon Z 7

Quelles sont vos inspirations ?

J’aime la symétrie ! Ça prend une grosse place dans mon quotidien (peut être même un peu trop). Dans le graphisme : j’aime les couleurs et surtout… j’aime la typographie. En cinéma, j’apprécie beaucoup Wes Anderson et Steven Spielberg. Les films d’aventure, les films des années 90. Je regarde énormément de documentaires et je trouve qu’aujourd’hui la barre est extrêmement haute tant par la façon de raconter des histoires que par la qualité des images.

Léa Camilleri

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Le voyage a-t-il une place importante pour vous ?

Le voyage, je pense, est ce qui m’a permis de comprendre un peu mieux qui j’étais car en voyage, tu ne peux pas tricher. Comme l’imprévu est omniprésent dans une aventure, c’est cela qui fait ressortir parfois certains aspects cachés de ta personnalité. En bien ! Ça m’a aidé à m’ouvrir plus. À communiquer plus. À comprendre. Être patiente. À rester ouverte. Et surtout ça apprend l’humilité.

Léa Camilleri

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L’Inde est une destination privilégiée par les photographes, auriez-vous quelques conseils à leur donner pour organiser un tel voyage ?

J’ai eu la chance de partir 3 fois en Inde dont 2 fois dans le sud de l’Inde. Du Kerala au Tamil Nadu. Et une fois à Bangalore. Ce qui m’a le plus frappé quand je suis arrivée en Inde, c’est sans hésitation : la gentillesse des gens. Ça peut choquer parce qu’on a perdu l’habitude. Mais le sourire est omniprésent sur le visage des Indiens. Ce que j’ai aimé c’est que l’appareil photo est un outil formidable pour partager un moment. Les indiens adorent qu’on les prennent en photos, ils posent tout naturellement devant l’objectif et c’est génial de pouvoir partager le résultat ensemble. Les couleurs la-bas sont uniques et on ne les retrouve nulle part ailleurs. Et surtout, restez patients ! En Inde tout va à mille à l’heure mais justement c’est ce qui fait la meilleure aventure selon moi.

Léa Camilleri

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Quelle est votre photo préférée de cette série ?

J’ai adoré prendre en photo cette femme avec un foulard contre ce mur jaune. J’étais en train de prendre en photo un tout petit temple caché. On était que toutes les deux et c’est elle qui s’est adossée contre le mur et qui m’a demandé de la prendre en photo. J’aime son regard. J’aime sa force. Et j’ai aussi beaucoup aimé sa douceur quand elle a découvert le résultat.

Voyage en Inde avec Léa Camilleri et son Nikon Z 7

Quel matériel emportez-vous en voyage ?

Je suis partie avec le Nikon Z 7 et le Nikkor Z 24-70mm f/2.8. C’est l’objectif parfait quand tu ne sais pas trop ce que tu vas shooter. La taille et le poids étaient parfaits pour l’emmener partout dans mon sac photo. J’aime beaucoup le rendu des Nikon en règle général et pour un pays comme l’Inde j’ai adoré pouvoir travailler les couleurs et la netteté est impeccable.

Léa Camilleri

Léa Camilleri

Quels sont vos projets pour la suite ?

On a réalisé un documentaire avec mon copain cet hiver sur les chiens abandonnés à Tchernobyl il y a 33 ans et on aimerait pouvoir raconter ce genre d’histoire sur un sujet différent.

Mais pour le moment je pars avec mon Nikon sous le bras, sillonner la France pour donner envie aux français de redécouvrir notre magnifique pays ! Le projet s’appelle « Cet été je visite la France » et c’est à suivre sur mon compte Instagram.

Léa Camilleri

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