Le photographe Julien Benhamou a eu l’occasion de tester pour la toute première fois le tout nouveau reflex professionnel Nikon D6 à l’occasion d’un shooting sur le corps en mouvement qui caractérise son travail. Il partage avec nous son ressenti et les images de cette première prise en main.
On a déjà présenté dans ce Mag votre parcours qui trouve racine dans le mouvement et plus précisément la danse. Que s’est-il passé depuis ?
J’ai depuis sorti mon premier livre « La Poésie du Mouvement » aux éditions Incarnatio. Une monographie regroupant 250 photos sur ma vision de la beauté du corps en mouvement.
Vous avez eu l’occasion de tester le Nikon D6 pendant un shooting, quelles sont vos premières impressions ?
Je me suis permis de pousser la sensibilité comme jamais. Mon obsession à capter le mouvement s’accompagne d’une recherche de grand netteté. J’utilise toujours des flashs avec des boites à lumières qui me permettent de travailler avec un diaphragme fermé. Mais pour cette série, j’ai fait confiance au D6 et j’ai travaillé en combinant flash et lumière du jour. J’ai poussé la sensibilité à 1600 ISO et n’ai rien perdu en netteté.
Quelles sont les évolutions, par rapport aux autres boitiers, qui vous plaisent le plus ?
La sensibilité, la possibilité de mettre des cartes xmp contrairement au D5, le poids, la balance des blancs automatique très fiable.
Quelle est votre photo préférée pendant ce premier shooting ? Et pourquoi ?
Il s’agit de cette photo de Victoria Dauberville et Shirwann Jeammes. Je collabore avec ces deux artistes depuis longtemps et les apprécie beaucoup. La pose est figée dans son mouvement, le rendu des couleurs est superbe et le contraste fidèle à ce que je souhaitais.
Un mot sur votre prochain projet ?
Les spectacles étant à l’arrêt à cause du covid, je me concentre sur des projets et collaborations en studio. Et en septembre, un projet artistique à Marseille mêlant grands paysages marins à la tombé du jour et danse…avec le Nikon D6 !