Master The Light : la carte blanche de Nicolas Stajic et son Nikon Z 50

Interview

A l’occasion du lancement du Nikon Z 50, nouvel appareil photo hybride offrant des performances exceptionnelles dans un boitier compact, nous avons donné carte blanche à Nicolas Stajic pour tester ses capacités. Nous vous proposons de découvrir le projet artistique qu’il souhaite partager, autour de la lumière et ses nuances, dans cet article.

Pourriez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?

Je m’appelle Nicolas Stajic et j’ai 21 ans. Je suis photographe professionnel spécialisé en portrait et lifestyle. J’ai découvert la photographie un peu par hasard et je n’aurais jamais pensé que cette passion devienne un jour mon métier. J’ai découvert la photo un jour d’hiver en 2012, je m’ennuyais et je suis donc sorti avec l’appareil photo de mes parents et j’ai apprécié photographier ce qui m’entourait. Bien que cet outil (l’appareil photo) me fascine depuis tout petit, c’est depuis ce jour que mon boitier ne m’a plus jamais quitté. Même si j’ai commencé en photographiant mon quotidien, j’ai tout de suite compris ce que j’aimais capturer c’était l’humain ! Je trouve mon inspiration dans les personnes et lieux que je photographie. A travers mon travail, j’aime mettre en valeur les personnes que je photographie. Pour moi, un bon portrait est un savant mélange entre la complicité « photographe-modèle » et l’instant d’une expression corporelle qui peut être mise en scène ou bien totalement naturelle.

Comment décrire votre intention sur ce projet avec le Z 50 ? 

Pour ce projet, je souhaitais voir à quel point le Z 50 était performant en basse lumière. J’avais envie de réaliser une série de portraits dans ma ville natale : Genève, là où ma passion pour la photographie est née et où j’ai effectué mes premiers shootings. Je souhaitais illustrer en photo une balade en ville, de deux soeurs (Tess et Margaux) se baladant seule dans des endroits que j’affectionne tout particulièrement et jouer avec les lumières et éclairages nocturnes de la ville.

Master The Light : la carte blanche de Nicolas Stajic et son Nikon Z 50

Quelle est la photo de votre série qui vous a le plus challengé, et pourquoi ?

La photo qui m’a le plus challengé est celle que j’ai shooté dans le bateau. Le cadre était incroyable puisque nous étions seuls avec les modèles plongés dans la nuit noire à traverser le lac. La difficulté était qu’il y avait une très faible quantité de lumière pour éclairer Tess et Margaux. J’ai donc dû utiliser cette contrainte pour essayer d’avoir un joli clair-obscur et de jouer avec cet éclairage faible, c’est ce qui donne tout son charme à la photo je trouve au final.

Master The Light : la carte blanche de Nicolas Stajic et son Nikon Z 50

Que vous a apporté le Z 50 sur ce projet ?

Je n’avais jamais shooté avec un hybride auparavant, et j’avais quelques appréhensions sur la prise en main du boitier. J’ai été agréablement surpris par la puissance du Z 50. Malgré sa petite taille, il relève haut la main le défi que je lui ai imposé lors de notre shooting : Shooter en très basse luminosité avec une netteté parfaite ! Habitué au reflex, l’ergonomie et la légèreté m’ont laissé sans voix. J’avais un peu peur de la visée électronique et au final j’en suis tombé amoureux ! Rien de mieux que de voir en direct ses réglages pendant la prise de vue. J’ai vraiment été séduit par le Z 50 et il fait officiellement partie de la famille et restera dans mon sac photo pour capter de nouveaux instants.

En général, comment préparez-vous vos prises de vue ?

Pour mes shootings photos, j’aime un minimum être organisé même si l’inspiration vient avec les décors et les personnes que je photographie et beaucoup de spontanéité. J’aime avoir un fil rouge que je me permets de suivre de près ou de loin pour mes projets photos personnels. Chaque humain, chaque visage, chaque personnalité est unique et je m’inspire énormément du style de la personne pour trouver un lieu qui pourrait lui correspondre. Même si je procède à des repérages, j’aime laisser place au hasard durant mes shootings, on se balade avec les modèles, on parle de tout et de rien et dès qu’un lieu ou un décor m’inspire je m’arrête et je prends le temps de construire une image. Chaque décor dégage une certaine sensibilité selon moi et je peux souvent trouver de l’inspiration dans des lieux qui au premier abord pourrais sembler futile ou encore laid. Je pense que c’est avec les différents voyages que j’ai effectué que j’ai appris à voir les lieux qui m’entourent d’un autre point de vue.

Master The Light : la carte blanche de Nicolas Stajic et son Nikon Z 50

En milieu urbain, quels conseils donneriez-vous à un photographe pour capturer au mieux la lumière ?

Si on résume l’étymologie du mot « photographie », c’est bien d’écrire avec la lumière. C’est donc la chose la plus importante que je conseille aux gens. Je ne suis pas un fan de la lumière flash, je préfère m’adapter et jouer avec la lumière que le lieux m’impose. J’insiste sur le fait de s’adapter, la lumière en photographie il ne faut pas la subir selon moi, mais bien la façonner. La lumière c’est magique, qu’on photographie un coucher de soleil, une ville de nuit ou encore un intérieur avec des néons de couleurs, la lumière est unique. Je conseille donc vraiment de tourner autour de votre sujet si vous faites de la photographie de portraits, tester différents angles et également faire poser votre modèle de différentes manières afin de trouver et pouvoir capturer joliment cette lumière.

Quel projet photo rêveriez-vous de réaliser ?

Un des projets que je rêverais de réaliser serait de partir un mois en Islande. Si j’ai eu la chance d’y aller il y a quelques années j’aimerais beaucoup y retourner avec une modèle photo et parcourir le pays durant plusieurs semaines. Ce pays offre des paysages presque lunaires que je trouve très poétiques. J’aimerais donc prendre le temps de découvrir en long et en large ce pays inspirant.

Nicolas Stajic

son matériel

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  1. thierry beliard dit :

    reportage interressant et belle maniere de voir

  2. rocca dit :

    Bonjour,
    Joli commentaire très inspirant, bravo