Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50

Interview

À l’occasion du lancement du Nikon Z 50, nouvel appareil photo hybride offrant des performances exceptionnelles dans un boitier compact, nous avons donné carte blanche à Brice Portolano pour tester ses capacités. Nous vous proposons de découvrir le projet artistique qu’il souhaite partager, autour de la lumière et ses nuances, dans cet article.

Pourriez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?

Je suis photographe indépendant depuis 10 ans et je m’intéresse tout particulièrement à la relation entre les humains et la nature. Après des études aux Gobelins, je commence à publier mon travail personnel dans la presse et (GEO Magazine, National Geographic, l’OBS, Les Echos, The Guardian, ) et travaille régulièrement en commande pour des magazines et en publicité. Je réalise en parallèle un projet qui documente le quotidien d’hommes et de femmes qui ont fait le choix de changer de vie pour vivre au plus près de la nature, dans des lieux sauvages et reculés. Ce projet intitulé “No Signal” sera publié fin Novembre 2020 chez un éditeur.

Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50

Comment décrire votre intention sur ce projet avec le Z50 ?

Je garde un très beau souvenir d’un premier voyage à Cuba il y a 10 ans et je souhaitais capter les ambiances si particulière de cette île. Habitué aux grands espaces, il s’agissait cette fois-ci de capter les instants de poésie dans cette ville bouillonnante qu’est La Havane.

Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50
Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50

Quelle est la photo de votre série qui vous a le plus challengé, et pourquoi ?

Surement celle avec l’homme qui se tient au balcon de sa chambre d’hotel. La vallée de Viñales est souvent enveloppée dans la brume au petit matin et offre des ambiances incroyables. Malheureusement pendant quelques jours un vent du nord a chassé la brume et ramené des nuages chargés de pluie, mais pendant quelques minutes ce matin là, le soleil s’est glissé entre l’horizon et les nuages, irradiant la vallée de ses rayons. En me tournant sur la droite, j’ai remarqué mon voisin de chambre qui regardait l’horizon l’air pensif, alors qu’un cheval broutait tranquillement la pelouse de l’hotel. Ce n’est pas la photo pour laquelle j’étais venu là mais c’est finalement une image que j’aime beaucoup.

Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50

Que vous a apporté le Z 50 sur ce projet ?

La discrétion: j’aime beaucoup prendre les gens en photo dans la rue et c’était un jeu d’enfant avec le Z 50. L’écran orientable, sa petite taille et la prise de vue silencieuse m’ont beaucoup aidé. Pouvoir avoir un boitier très léger comme le Z50 sans devoir faire de compromis sur la qualité était aussi un véritable atout.

Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50
Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50

En général, comment préparez-vous vos prises de vue ?

Je repère différents lieux dans la ville à pied, puis je me rends une ou plusieurs fois dans ces mêmes lieux pour réussir à capter l’ambiance qui me plait. Si je n’ai pas de temps, je fonctionne vraiment à l’instinct en dégainant l’appareil photo dès qu’une scène intéressante se passe devant moi.

En milieu urbain, quels conseils donneriez-vous à un photographe pour capturer au mieux la lumière ?

Si les débuts et fins de journées offrent les plus belles lumière, l’architecture offre parfois de belles surprises et nuances de lumières en pleine journée. Il ne faut pas hésiter à prendre des risques et expérimenter un maximum de choses afin de trouver son style et bien maîtriser son boitier.

Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50
Master the light : la carte blanche de Brice Portolano et son Nikon Z50

Quel projet photo rêveriez-vous de réaliser ?

Il y en a beaucoup ! Mais depuis plusieurs années je rêve de photographier les combattants du feu en Sibérie. Une autre envie est aussi de faire de grands voyages sans prendre l’avion: rejoindre la Mongolie en train au départ de Paris, ou traverser l’Atlantique en voilier, sans compter les jours et sans passer par un aéroport. De beaux voyages à raconter en photo.

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