La photographie de mariage par David Brenot

Interview

Photographe depuis 2003, David Brenot est spécialisé dans le reportage de mariage et d’événements prestigieux. Ses clients viennent du monde entier et font confiance à son talent et sa créativité pour immortaliser les moments magiques de leur existence. Aujourd’hui reconnu par ses pairs, David Brenot partage son expérience et consacre une partie de son temps à la formation de jeunes photographes. Sa démarche photographique s’apparente autant à du photoreportage que de la photo d’art. Il cherche continuellement à repousser les limites de la créativité, avec talent et technicité. L’essentiel pour lui est de produire une œuvre pleine d’élégance et d’émotion.

Qui êtes-vous Monsieur Brenot ?

Je suis photographe depuis 2003. Auparavant j’étais infographiste et j’avais déjà du matériel photo pour répondre aux besoins de mes clients. J’ai ensuite fait quelques mariages. Je suis aujourd’hui spécialisé dans le reportage de mariage pour des clients fortunés Je me déplace dans le monde entier, j’ai une vision plutôt artistique de la photo de mariage et je cherche toujours à innover, à être toujours plus créatif.

Comment en es-tu arrivé à te spécialiser dans la photo de mariage ?

En 2006, j’ai reçu une proposition de formation à Paris par un jeune photographe Américain, David Jay. Cette rencontre a été un électrochoc et m’a de suite ouvert les yeux sur ce que je voulais faire vraiment : de la photo de mariage, ou plutôt de la photographie d’art pour des mariés. J’ai alors décidé de me consacrer exclusivement à cette activité depuis 2007.

Quelles sont les clés d’un bon reportage de mariage ?

A mon avis, l’essentiel est de faire ressortir les émotions, faire revivre les grands moments de cette journée très spéciale pour nos clients. Pour cela il faut savoir se faire oublier, mais aussi savoir créer des «moments», être complice. Il faut de l’expérience et un grand sens de l’observation pour y parvenir…

Il ne suffit pas de suivre l’événement sans agir, mais il ne faut pas non plus être trop présent ! Je n’impose presque rien pour les photos de couple par exemple. Il faut que les mariés se sentent à l’aise et vivent cette journée comme la plus belle de leur vie.

De quoi se compose ton fourre-tout ?

J’ai un Nikon D800 et un DF pour les mariages. Plus un 14-24, un 50 et un 70-200. J’ai aussi un 35 fixe que j’aime beaucoup.

Tu as travaillé récemment avec le Nikon Df. Que penses-tu de ce boîtier ?

Oui, j’ai fait des mariages avec le Df cette saison. J’adore ce boitier. Petit léger il est très pratique, il a un bon look, ça rend les gens curieux. Il est très rapide, je l’utilise beaucoup, surtout pour toutes les photos «volées» style photojournalisme. J’effectue mes reportages avec deux boitiers, le D800 et le Df, et je trouve le couple très pratique et très complémentaire.

Ré-éclaires-tu tes images ou préfères-tu travailler en lumière ambiante ?

J’utilise énormément le flash et d’autres types d’éclairages continus, comme une torche led ou un tube led pour les portraits. La lumière est très importante, il est primordial de savoir utiliser la lumière naturelle, mais aussi d’apporter de la créativité aux photos avec d’autres lumières. Je n’aime pas trop monter dans les hautes sensibilités, même si aujourd’hui le matériel est bien plus performant, je me limite souvent à 1600/2000 ISO maximum sauf si j’ai vraiment besoin !

De photographe tu es aussi devenu formateur. Peux-tu nous en dire un peu plus sur l’importance de la formation dans le métier de photographe de mariage ?

J’ai appris grâce à la formation. J’ai évolué grâce à la formation. C’est très important de se former continuellement aujourd’hui. Avec les réseaux sociaux et les différents médias, l’information et la formation sont devenu presque gratuites ! Et surtout visibles de tous ! Celui qui ne cherche pas à apprendre ne va pas survivre dans ce métier, car aujourd’hui il faut être bon et même très bon dans ce que l’on fait si on veut avoir une chance de percer et de durer. Les techniques vont très vite aussi.

Mais pour vivre de son métier, de sa passion, il faut beaucoup de compétences … En vente, en gestion, en marketing, en graphisme, en informatique et en technique photo. Il est difficile voire impossible de tout savoir et de tout connaître, c’est pourquoi il est indispensable de se former pour mettre toutes les chances de son côté.

L’essentiel est de faire ressortir les émotions, faire revivre les grands moments de cette journée très spéciale.

David Brenot

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