Après la découverte de son univers à travers l’interview « Entre océan et montagne » publiée il y a quelques mois sur le Mag, la jeune et talentueuse photographe originaire de Saint-Jean-De-Luz, Maïder Oyarzabal, nous emmène à l’aventure sur le GR10, célèbre traversée des Pyrénées, qu’elle nous propose de découvrir en photo et son récit.
« Quoi de plus logique que de débuter cette série mettant en avant les grands espaces et la nature avec mes terres d’origine, le Pays basque. Photographe entre mer et montagnes, c’est ainsi que l’on me présente souvent et mon attachement à ce territoire n’y est certainement pas pour rien… »
« A chaque voyage, j’apprécie toujours un peu plus d’y revenir. C’est ici que je trouve le calme nécessaire pour trier les souvenirs, l’espace pour faire le vide et l’énergie pour trouver la force de repartir. Les moments d’évasion sont aussi nombreux et variés que le temps est changeant. »
« Si je connais bien la côte du Pays basque, je me suis en revanche beaucoup moins aventurée dans l’intérieur des terres, où tout est beaucoup plus secret. De vallées en crêtes et pics montagneux, ce sont des paysages escarpés qui se méritent et ne se dévoilent pas facilement. Fiers et pudiques, les courbes et lignes du Pays basque ont façonné les Hommes à l’image de ses paysages. »
« L’automne dernier je suis donc partie découvrir les Pyrénées en suivant le GR10. Le mythique sentier de randonnée permettant de traverser les Pyrénées de l’Atlantique à la Méditerranée. »
« Après 4 jours de randonnée, 84 kms parcourus et des centaines de photos plus tard, je suis rentrée la tête plus légère et le coeur un peu plus lourd. Sur le chemin, les émotions défilent à chacun de nos pas mais le blanc et le rouge nous ramènent toujours sur la bonne voie. Au sommet, on se paye alors le luxe de se perdre dans ses pensées. La tête reste dans les nuages pendant que le cœur prend racine. »
« Au fil des sommets, je vous emmène découvrir les montagnes du Pays basque… »
« Plus que jamais pour ce trip, je devais voyager léger et pratique. Je suis donc partie avec mon D750 et un seul objectif, le 24-120mm. Un zoom polyvalent qui me permet de composer au mieux avec le paysage qui m’entoure. Dans son ensemble ou en m’attardant sur un détail ou un sommet au loin. »
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