Hong Kong, la ville verticale par Vivien Liu

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Direction Hong Kong, pour découvrir le travail photographique de Vivien Liu. Cette jeune canadienne de 34 ans, qui a commencé la photographie il y a quelques années comme un simple passe-temps, compte désormais plus de 233 000 abonnés sur son compte Instagram. Elle a ouvert sa propre structure pour allier la photographie avec la thématique de l’architecture : Studio Unit. Rencontre avec une passionnée d’espaces et de lignes.

Architecture et photographie sont-elles deux activités vraiment compatibles ?

J’en suis la preuve vivante ! Quand je travaillais de longues heures dans le monde de l’architecture, je cherchais un canal créatif alternatif via lequel je pourrais m’exprimer différemment. La photographie était en mesure de m’offrir cela. Et c’était d’autant plus enthousiasmant parce que les résultats étaient immédiats. Avec la photographie numérique, on règle, on vise, on appuie sur le déclencheur, et l’image est là. C’est un peu le contraire de l’architecture, où un projet ne voit le jour qu’après des mois, voire des années.

Est-ce que vous vous définissez comme une photographe d’architecture ?

Je n’avais pas l’intention de me spécialiser dans une thématique photographique, mais j’ai étudié l’architecture et j’ai été formé pour voir l’espace d’une manière presque technique, comme un dessin. Mon travail photographique est marqué par la géométrie, la symétrie, les répétitions, tout cela vient de mon expérience dans ce domaine.

Il y a 5 ans, quand j’ai commencé à poster mes photographies sur les réseaux sociaux, j’ai gagné beaucoup de reconnaissance grâce à mes paysages urbains de Hong Kong. Je suppose que le public qui n’était pas familier avec la ville a été impressionné par la densité de ses bâtiments et de ses rues, et que ceux qui vivaient dans la ville ont pu la voir sous un nouveau jour.

Vous évoquez Hong Kong qui semble être très important dans votre travail, est-ce votre principale source d’inspiration ?

Mes parents viennent de Hong Kong et je considère cette ville comme ma maison. En raison de mes projets professionnels, j’y passe beaucoup de temps. Elle s’est donc imposée comme source principale de mon inspiration ! Mais je pense qu’il y a beaucoup de diversité dans cette ville en termes de cultures, mais aussi de paysages naturels comme artificiels. Vous pouvez y découvrir une myriade d’environnements, des tours de bureaux ultramodernes aux marchés animés en passant par des espaces verts luxuriants. En tant que photographe, je peux dire que j’ai beaucoup de chance de résider à Hong Kong.

Avez-vous une approche différente dans votre travail photographique personnel et professionnel ?

Je n’essaie pas vraiment de faire de distinction entre mon travail personnel et mon travail professionnel, bien que de nombreux clients me contactent avant tout pour mes paysages urbains et mes photos d’architecture. Dans mon travail personnel, j’aime photographier les portraits, un vrai challenge car je trouve beaucoup plus difficile de travailler avec des modèles que des bâtiments comme sujets.

Je me suis notamment rendue compte que mes photos étaient bien meilleures quand je connaissais davantage mes modèles. J’essaie donc de leur parler en amont des shootings et de passer du temps pour comprendre leur vie, leur personnalité, leurs intérêts, etc. Photographier l’humain me permet de travailler plus directement sur la notion d’émotion, qu’il s’agisse de la capturer ou de la faire ressentir à mon public. C’est essentiel que les spectateurs ressentent quelque chose quand ils voient mes images, qu’ils s’identifient ou même qu’ils ressentent un choc visuel.

Vous travaillez avec du matériel Nikon, comment avez-vous connu la marque ?

Mon père possédait des reflex Nikon dans les années 80 et je jouais avec eux étant enfant. Puis quand je me suis mise sérieusement à la photographie, et que j’ai décidé d’investir dans un reflex numérique, Nikon a été un choix tout naturel.

J’utilise un Nikon D810 pour la plupart de mes photos de paysages urbains et d’architecture. Mes objectifs préférés sont les 14-24 mm f2.8, le 70-200mm f2.8 et le 50mm f1.2, avec lesquels je fais des portraits.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

J’espère que ce sera une année bien remplie professionnellement car je veux développer Studio Unit, la structure que j’ai créée en novembre 2016 et qui allie architecture et photographie. Mais je souhaite également prendre le temps de voyager, et bien évidemment continuer à faire des photographies.

Vivien Liu

Cette jeune canadienne de 34 ans, qui a commencé la photographie il y a quelques années comme un simple passe-temps, compte désormais plus de 233 000 abonnés sur son compte Instagram. Celle qui considère la photographie comme son métier au même titre que l’architecture a ouvert sa propre structure pour allier les deux activités : Studio Unit. Rencontre avec une passionnée d’espaces et de lignes.

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  1. Boonet dit :

    La notion de densité urbaine prend a un sens selon les pays…