Dans le désert des Bardenas Reales avec Théo Gosselin

Interview

« C’est sur une sorte de coup de tête que l’on est parti. » Ainsi commence les aventures de Théo Gosselin, dont on a l’impression que le voyage ne s’arrête jamais.

Partis d’Amiens en van, ils prennent la direction du sud, essuient des avaries, du mauvais temps, pour finalement arriver à destination… en plein désert !

Un van, des compagnons de route et un appareil photo : est-ce ta formule du bonheur ?

Oui, absolument ! Il ne suffit pas de grand-chose pour partir à l’aventure et ma formule du bonheur se résume à très peu de choses : ma bande d’amis, un moyen de transport qui puisse encaisser les km et bien sûr un appareil photo. Je n’oublie jamais de partir avec un stock de pellicule pour mon fidèle Nikon F2 ; il ne manque plus que quelques bières et on est au paradis.

Où se situe ce dernier voyage et pourquoi avoir choisi cet endroit ?

Nous sommes partis dans le désert des Bardenas Reales, un parc naturel en Espagne. C’est un endroit assez impressionnant, au sud-est de la Navarre, avec des formations rocheuses uniques. On se croirait dans un paysage de Far West tant la ressemblance avec Monument Valley est frappante. A la différence que c’est beaucoup moins loin ! Le van de mon ami et frère Lucas n’étant pas amphibie c’était difficile d’aller jusqu’au Nouveau Mexique en passant sous l’atlantique. On a opté pour un voyage faisable. Et on n’a pas regretté !

Le temps n’était parfois pas au rendez-vous mais on était ensemble, c’est le principal. On est resté au final plus de temps sur la route que dans le désert lui-même, mais c’était aussi ça qui était intéressant : tous ensemble dans un endroit confiné on tisse des liens de fraternité comme nul part ailleurs.

Tu avais avec toi le nouveau Nikon Df ; comment s’est comportée la version moderne de ton F2 ?

Comme un ange ! C’est une sacré merveille qui en a sous le capot avec son capteur de D4. Et coté look, il en impose.

A propos de ton livre, une deuxième impression est en cours. Un autre est-il en projet ?

Je reviens de Tokyo où je suis allé faire la promotion de la réédition de mon premier livre, « Avec le cœur ». Tu n’imagines pas l’accueil en or que j’ai eu ! Un nouveau livre est en préparation, il devrait être disponible à l’automne si tout se passe bien.

Tu t’essayes à la vidéo avec le D800, est-ce c’est quelque chose que tu souhaites développer pour raconter tes histoires autrement ?

Exactement,  je collabore avec un vidéaste avec qui on fait des documentaires et des courts métrages en utilisant le D800. Vidéo, photos et son sont très complémentaires et c’est un réel atout de se plonger dans différentes disciplines afin d’être encore plus créatif et imaginatif.

A propos du film tourné à l’occasion de ce voyage, Lucas Hauchard, compagnon de route de Théo, explique que l’idée était de faire un poème audio-visuel : « on a beaucoup filmé sur place, en rentrant, on a composé la musique et enregistré un poème de l’américain Walt Whitman, « Song of the Open Road ».

 « Open Road » raconte l’amour de la route et du partage à travers ce texte de Whitman : « Pour moi la Terre me suffit, pourquoi voudrais-je les constellations moins éloignées ? » C’est une ode à la liberté, à la fraternité, à la découverte et surtout au voyage.

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