Dans le cadre de l’opération « Shoot The Impossible », Nikon a lancé un défi à 8 photographes pour tester les capacités du nouveau Nikon Z 6. Pour William K, le challenge consistait à réaliser une prise de vue d’un sportif en mouvement pour utiliser le mode rafale. Découvrez son retour d’expérience.
« Pour moi, shooter mon impossible, c’était avant tout sortir de ma zone de confort, prendre en photo quelques chose de nouveau. »
Inspiration rime avec action
« C’est pour cela que j’ai eu l’idée de proposer un shoot au Forest Crew, un groupe de mecs qui fait du freeride à Fontainebleau. Un sport que je ne connaissais pas, dans un endroit que je n’avais jamais shooté et dans des conditions inconnues. Je suis donc arrivé sur place avec mon nouveau Z6 et son 24-70 F4, monté dessus. Les gars avaient déjà commencé à faire des descentes. Du coup je sors mon Z 6 pour tester quelques réglages et j’observe comment se déroulent les descentes. Première chose qui me fait kiffer, le grip. La prise en main du Z 6 est ultra confortable, ce qui me permet de le garder en main pendant que je repère quels sont les cadrages intéressants en mode LiveView. Le mode LiveView me permet de garder un œil sur l’action qui arrive, mon environnement, et mon cadrage en même temps. »
« Première chose que je veux tenter, une séquence de sauts. Mais une chose me vient en tête, je n’ai pas de trépied. Mais au vu des sauts, et du soleil, je me dis que ça se tentait. Je me mets en mode rafale, je me cale au sol, bien stable. Et je déclenche. 12 Images par seconde plus tard, je regarde mes photos et avec le capteur stabilisé, ça bouge quasiment pas ! Mon rider au premier plan sert de repère dans ma compo. Je suis content ! Je vois les sauts défiler, et je tente au possible de caler les riders dans un coin de ciel pour qu’ils se détachent. Mais rien n’y fait, Z 6 ou pas, cette forêt est beaucoup trop dense. Je me dis que je vais éssayer un peu de « filé ». C’est cette technique qui utilise une vitesse lente pour suivre son sujet. Cela crée un flou de bougé sur le fond tout en gardant le sujet net. Facile à dire mais moins facile à faire. Encore une fois je n’ai pas de trépied et les sauts varient en hauteur. Peu importe encore une fois je tente. Je mets en LiveView, je me règle sur 1/30ème, je surveille le départ du rider du haut de la pente. Il prend son envol. J’envoie la rafale en vitesse lente en suivant mon bien mon sujet à la main. BOOM ! »
Une rapidité inégalée
« Sur ma rafale j’en ai une de net, avec un point de vue plutôt cool ! Je prends ! Je me rends compte que la praticité du boîtier, sa légèreté font que l’on peut s’adapter à plein de situations différentes, tout en s’amusant. On change de spot et d’idée. Là pour le coup, les riders descendent un à un en essayant de soulever un max de terre dans le virage. Carrément pas simple à choper. À quel moment la terre va se soulever, à quel endroit précis…. Vraiment pas simple. Pour être sûr d’être au point au bon endroit, je me règle en AF-C en croisant les doigts pour que ça suive bien. Je l’avais jamais encore testé sur le Z 6. Le premier rider descend. L’AF suit bien, il arrive au niveau du virage. La terre s’envole, mais je déclenche trop tard pour avoir une photo cool, de plus l’éclairage dans la forêt baissait on n’y voyait pas grand-chose. Je sors donc mon Profoto B1 en me disant que je vais mettre un coup de flash pour dynamiser le tout. Mais je ne l’ai jamais testé avec le Z 6. Je glisse doucement mon Air Remote sur mon boîtier qui me permet normalement de déclencher mon flash à distance. J’allume le tout pour tester. Je déclenche une fois, et soulagement, ça part ! Je place mon flash en contre, j’envoie le go au rider. Il prend de la vitesse, met un grand coup dans le virage. BOOM ! »
« Le rendu est chouette, je prends aussi ! On arrive en fin d’après-midi, quelques riders commence à partir. Mais il restait une dernière bosse que l’on voulait tester. Et je commençais à avoir le boitier bien en main. Du coup, le rider passe une fois pour me montrer la figure. J’essaie de comprendre le moment décisif. Je place mon flash par en dessous pour avoir une lumière qui isole le rider. Je fais la mise au point sur l’endroit où est mon flash, pour être prêt. C’est parti, il descend, il saute. Mais je rate de peu le moment parfait. Un deuxième essai et c’est dedans. Tout le monde est content du résultat, et clairement, on s’est dit qu’on se donnait rendez-vous pour un prochain shoot. Pour moi, l’impossible, c’était de s’adapter aussi vite à cette discipline. Avec un boitier polyvalent, qui n’a pas vraiment de limite, pari réussi ! Je remplace mon D750 avec mon Z 6. »
Découvrez les autres défis réalisés dans le cadre de l’opération « Shoot the Impossible » en cliquant ici.
C’est le matériel dont je rêve
Puis-je réaliser la même image ou séquence avec mon lumix 1000?
Merci ? pour votre réponse!…