Paul Mougeot est un jeune photographe talentueux de 22 ans. Originaire de Paris, et actuellement étudiant dans une grande école de l’image, il a déjà publié un livre dédié à la street photographie, et a exposé l’année dernière dans le cadre du Festival Photo de saint Germain. Pour Le Mag Nikon, il revient sur son travail photographique dédié à New-York, ville qu’il a parcourue durant les étés 2015 et 2016 armé de son Nikon D610, d’un 35mm 1.8 et d’un 14-24mm 2.8.
« J’ai sillonné l’ensemble des quartiers de la ville, appareil à la main. Une partie de mon travail traite de la photographie de rue. Guidé par l’intuition, je parcours les rues, les unes après les autres. Prendre des photos représente tout un procédé que je trouve particulièrement attirant.
A travers un chaos urbain, cadrer des instants d’une fraction de seconde qui m’interpellent, qui me font chaque jour redécouvrir mon environnement, parfois même profiter de coïncidences et ainsi rencontrer l’inattendu. C’est une expérience passionnante, un sentiment d’exaltation. La photographie me permet de découper, de pointer mon appareil vers ces évènements de notre réalité qui me paraissent captivants d’observer. J’interroge également, à travers mes photos la question de la banalité quotidienne de nos vies, comment certaines images pourraient en cacher d’autres. Y aurait-il plusieurs images dans unes, plusieurs représentations ? »
« Les instants décisifs sont une partie importante de mon travail. »
« J’aime interagir avec l’environnement, pouvoir modifier la perception des éléments qui m’entourent. »
« Les lumières réfléchissantes sur les différents bâtiments de la ville créent des atmosphères cinématiques, interrogeant réalité et fiction. »
« New York est un vrai melting-pot culturel où l’on retrouve des communautés du monde entier, créant alors des contrastes parfois très intéressants. »
« Dans le quartier des affaires de Manhattan, les buildings sont gigantesques, les rues très étroites. S’y opèrent parfois des jeux de lumières spectaculaires dignes de projecteurs venus du ciel. »
« La coïncidence, le hasard, la chance sont des éléments clefs de la photographie de rue. Le photographe ne les contrôle pas mais interagit en permanence avec. »
« La lumière, les reflets, les ombres sont des éléments qui varient constamment dans la rue. Cet aspect éphémère rend les instants de vie photographiés, uniques. »
« L’adéquation des couleurs m’attire beaucoup. Ces éléments chromatiques apparaissent de manière soudaine et parfois très inattendue. »
« La vie quotidienne est un sujet important dans mon travail : comment l’homme interagit avec son environnement. »
« Tout ne se passe pas forcément devant nous, il est nécessaire de ne pas délaisser la globalité de ce qui nous entoure. »
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