La ville de nuit est le terrain de jeu de Louis Dazy. Entre néons et autres lumières artificielles hypnotisantes, il y crée des portraits mélancoliques tout droit sortis d’une scène de cinéma. Si le photographe à l’habitude de travailler avec un argentique, il a testé le Nikon Z 6II et nous raconte son ressenti.
Qu’est-ce qui vous inspire en tant que photographe ?
La nuit, la musique, les films, un peu tout au final, tout m’inspire tant que je suis dans un état d’esprit qui me permet d’être inspiré.
Qu’est-ce qui fait une bonne photo selon vous ?
Une bonne photo est une photo qui transmet des émotions, on a pas besoin de respecter les règles de la photo nécessairement, l’important c’est de se faire confiance, de se laisser aller dans l’instant et de se focaliser sur ce qu’on souhaite transmettre à travers ce qu’on shoot. Une bonne photo ne répond pas à des critères techniques, elle s’affranchit de ceux-ci pour exister hors du temps.
Comment définissez-vous votre style ? Et comment on trouve « son style » d’ailleurs ?
C’est dur à dire, les mots qui reviennent le plus quand on décrit mon travail c’est rêveur, nocturne et mélancolique, je trouve que ces mots sont assez justes, ils représentent bien mon état d’esprit quand je shoote. Trouver son style c’est quelque chose qui vient naturellement, d’abord on s’inspire de ce qui nous parle, et plus on photographie, plus on se rapproche de notre propre vision, qui est un mélange de toutes les références qui nous plaisent, qu’on a pris le temps de digérer pour savoir quoi en faire, c’est sans doute le plus dur à atteindre dans un voyage photographique, il faut beaucoup shooter pour se rendre compte et développer son œil.
Vous avez l’habitude de travailler en argentique, qu’est-ce que vous avez pensé de l’utilisation du Nikon Z 6II pour la photo de nuit ?
En effet j’ai l’habitude de shooter avec mon Nikon F2, c’est la première fois que j’ai pu essayer un appareil numérique Nikon, le Z6 II m’a beaucoup plu, l’autofocus est merveilleux. Faire le point est toujours une étape qui peut s’avérer compliquée de nuit, surtout en argentique avec un focus manuel, l’autofocus m’a permis de gagner un temps fou et d’être plus présent dans l’instant, de me focaliser sur d’autres aspects de la photo moins technique. La montée en ISO est vraiment super aussi, le bruit reste peu présent même dans des ISO hauts.
Quel est le plus gros challenge pour vous aujourd’hui en tant que photographe ?
Mon plus gros challenge à l’heure actuelle c’est de me renouveler, c’est une phase très compliquée qui demande beaucoup de recul, j’ai l’impression d’être trop redondant dans ma façon de travailler, dans les résultats que j’obtiens, j’essaye actuellement de m’ouvrir plus à d’autres genres de photos afin de pouvoir réaliser ce changement.
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour le futur ?
Plein de projets cool et des voyages !
Avec son incroyable capacité à capter la lumière, le Nikon Z 6 II vous permet de créer dans n’importe quelles conditions de luminosité. Vous obtenez des images plein format nettes sur une plage de sensibilités ultra-étendue en mode photo, et des séquences d’excellente qualité en mode vidéo. L’AF en faible lumière fonctionne désormais jusqu’à -6 IL avec un objectif doté d’une ouverture de f/2 ou plus lumineuse. Vous êtes prêts pour une séance de nuit !