A l’occasion du lancement du Nikon Z 50, nouvel appareil photo hybride offrant des performances exceptionnelles dans un boitier compact, nous avons donné carte blanche à Aurore Alifanti pour tester ses capacités. Nous vous proposons de découvrir le projet artistique qu’elle souhaite partager, autour de la lumière et ses nuances, dans cet article.
Pourriez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?
J’ai commencé la photographie à Paris en 2015. Très vite, j’ai commencé à parcourir la ville avec mon appareil, et à apprendre en autodidacte toutes les techniques qui m’intéressaient. Au fil du temps, j’ai eu la chance et l’opportunité de travailler sur des projets intéressants et créatifs qui m’ont poussée à me lancer dans un projet fou : depuis 1 an je suis photographe à plein temps, je vis de ma passion.
Comment décrire votre intention sur ce projet avec le Z 50 ?
Lorsque Nikon m’a proposé de tester le Z50, j’ai tout de suite su quelles caractéristiques du boîtier je pousserai : la montée en ISO, l’auto-focus en basse lumière, et la stabilisation. Ce sont les trois caractéristiques les plus importantes pour moi qui suis passionnée de photo en basse lumière, en ville comme en nature. C’est chose faite, et je ne suis pas déçue !
Quelle est la photo de votre série qui vous a le plus challengé, et pourquoi ?
Globalement la série entière était un challenge. Même si j’avais quelques idées en tête, je ne savais absolument pas ce que j’arriverais à réaliser. Prendre des photos depuis un hélicoptère en mouvement, sans savoir quelle hauteur serait la plus appropriée, et en ayant quelques secondes pour réfléchir et réussir sa composition… Sacré défi ! En tout cas le challenge que j’ai imposé à ce boitier, ce sont les photos réalisées à ISO 10K !
Que vous a apporté le Z 50 sur ce projet ?
Ce qui me bluffe le plus sur le Z50, c’est sa compacité avec le 16-50mm. Lorsque j’étais en vol, j’étais bien contente d’avoir un boitier léger comme une plume. Surtout avec les doigts frigorifiés et les bras déséquilibrés par le vent lorsque je shootais en dehors de l’habitacle. L’autofocus a été parfait, y compris de nuit. Et j’ai été agréablement surprise par la stabilité, même avec un 70-200mm et en perpétuel mouvement depuis l’hélico.
En général , comment préparez-vous vos prises de vue ?
La plupart du temps, j’improvise sur un lieu que j’ai décidé de visiter. Les rares fois où je prépare mes prises de vue, c’est parce que j’ai une idée précise de composition en tête. Généralement c’est un alignement avec le soleil, une orientation par rapport à la luminosité sunrise/sunset, ou un jeu de perspective depuis un emplacement particulier.
En milieu urbain, quels conseils donneriez-vous à un photographe pour capturer au mieux la lumière ?
Les plus jolies lumières sont celles en début et fin de journée. Au lever du soleil, tout commence avec un beau ciel coloré si la chance est là, puis l’heure dorée permet d’avoir des teintes orangées et des ombres démesurées. Et le soir c’est l’inverse ! Généralement, on dit que la lumière rend bien en photo lorsque les ombres sont plus grandes que les sujets, et je suis plutôt d’accord avec cette théorie.
Quel projet photo rêveriez-vous de réaliser ?
J’ai toujours voulu travailler sur un projet humanitaire comme la construction d’une école en Afrique. Réaliser en même temps un reportage photo est un projet qui m’inspirerait beaucoup. Globalement mon rêve est qu’à la fin de ma vie, mes projets aient eu du sens et mes photos aient apporté de l’émotion à ceux qui les auront vues durant toutes ces années. C’est l’émotion qui me motive dans ce que je fais. Si ce rêve se réalise, je serais heureuse de voir ce que j’ai accompli en tournant les pages de mes albums photos de mes mains toutes ridées !
Quelle chance de pouvoir de pouvoir faire des clichés vus du ciel. Elles sont vraiment magnifiques. Du très beau travail!