La culture urbaine vue par Little Shao

Interview

Aujourd’hui il parcourt le monde et collabore avec les plus grands noms de la danse comme Misty Copeland – la soliste de l’American Ballet, les Danseurs d’Alvin Ailey et du San Francisco Ballet, les Chorégraphes de Michael Jackson, Madonna, Beyonce, Justin Timberlake, Jennifer Lopez, Chris Brown, Bruno Mars, Justin Bieber etc…. Son fonds d’image dresse un panorama impressionnant de tous les pionniers et des acteurs de la culture urbaine internationale. Il débute la photographie il y a 10 ans pour immortaliser les prestations de son groupe de danse.Photographe autodidacte, tout juste trentenaire, Little Shao est aujourd’hui mondialement reconnu pour son travail dans le milieu de la danse. A la sortie de son école de commerce, il a fait carrière dans la finance de marché, tout en continuant à pratiquer et à s’immerger dans le b-boying et la danse hip-hop.

Qui êtes-vous Little Shao ?

Photographe autodidacte je suis aujourd’hui reconnu pour mon travail dans le milieu de la danse. A la sortie de mon école de commerce, j’ai fait carrière dans la finance de marché, tout en continuant à pratiquer la danse et à m’immerger dans le b-boying et la danse hip-hop.

J’ai débuté la photographie il y a 10 ans pour immortaliser les prestations de mon groupe de danse.

Aujourd’hui, je collabore avec les plus grands noms de la danse comme Misty Copeland – la soliste de l’American Ballet, les Danseurs d’Alvin Ailey et du San Francisco Ballet, les chorégraphes de Michael Jackson, Madonna, Beyonce, Justin Timberlake, Jennifer Lopez, Chris Brown, Bruno Mars, Justin Bieber etc….

Depuis 2013, certaines de mes séries ont été exposées à Paris, Amsterdam, Bruxelles, Milan. Parallèlement je collabore très régulièrement avec de nombreuses agences ainsi qu’avec des enseignes aussi différentes que Red Bull, Puma, Fun Radio, Under Armour, Emmaüs…

Une des particularités de ma méthode de travail, c’est que je tweete et partage en live mes séances de prises de vues. Séance terminée, le travail est livré et le buzz est lancé.

Tu es passé de la dance à la photographie. Comment est intervenue cette reconversion ?

Cela s’est fait vraiment naturellement car j’ai combiné mes deux passions, danse et photo, de manière totalement logique. Avec le temps et les blessures, je ne pouvais plus faire de la danse mon métier. Mon autre passion, la photographie, a naturellement pris le dessus. Partant du constat qu’il y avait un besoin évident de faire ressortir une image des danseurs qui soit propre à cette culture, j’ai travaillé à valoriser cette image au travers d’un regard personnel.

Faut-il être danseur pour devenir un bon photographe dans ce domaine ? 

Je pense que oui et cela est valable pour de nombreux autres domaines photographiques très spécifiques… Le simple fait de faire son propre éditing, raconter une histoire à travers un choix, une vision nécessite de dominer son sujet. Cela reflète ce que vous interprétez des corps en mouvements.

En même temps, je me suis aperçu que cette lecture du mouvement m’aide dans d’autres domaines que la danse, pour photographier d’autres sports et même en photographie de mode.

Tu utilises beaucoup les réseaux sociaux pour diffuser tes images. Facebook est-il le meilleur ami du photographe moderne ? 

On va dire que le photographe moderne doit savoir diffuser son travail afin de le faire connaitre. En ce sens, Facebook est bien un des meilleurs ami du photographe. Aujourd’hui avec l’arrivée d’autres supports type Instagram par exemple, caractérisé par des formats un peu plus viraux, les photographes ont à leur disposition une large palette d’outils.

Tu as été le premier photographe à tester le Nikon D750 en France et depuis, tu ne lâches plus cet appareil. Quelles qualités lui trouves-tu ? 

Je le trouve PARFAIT !!!!!!! Léger, Rapide, Compact, Intuitif, il permet d’avoir un rendu d’image qui vient taquiner la qualité de mon D810… Le Wifi qui lui confère la capacité à partager une image via smartphone est pour moi le point clé de cet appareil…

A quelle vitesse travailles-tu généralement pour figer le mouvement ? Une vitesse élevée est-elle compatible avec l’utilisation du flash ?

Cela dépend de l’activité mais en ce qui concerne la danse je monte facilement jusqu’au 1/1600ème de seconde pour figer parfaitement le mouvement. Cette vitesse élevée n’est pas toujours compatible avec l’utilisation de flashes de studio car la synchro est limitée à 1/200 ou 1/250… Mais il y a des petites astuces pour pallier à ça…

Au salon de la photo, tu vas animer des ateliers de prise de vue. En quoi consisteront-ils ?

Justement je vais vous montrer ces petites astuces permettant de figer le mouvement en lumière naturelle mais également en lumière additionnelle type « flash ». Au cours de mon atelier nous allons construire une image « dance » !

Little Shao

Photographe professionnel qui parcourt le monde et collabore avec les plus grands noms de la danse depuis 10 ans.

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