Il n’y a pas forcément besoin d’aller loin pour se ressourcer. Et c’est très souvent que l’on s’en rend compte dans notre quotidien de blogueurs voyage.
Il y a quelques semaines, Élisa et moi avons découvert un coin de paradis bien douillet, ce n’était pas au bout du monde mais en Belgique, dans le parc naturel des Deux Ourthes. Entre légendes de sorcières et conte de fées, ce lieu nous a conquis ! Comme on ne pouvait pas garder ça pour nous, on a décidé de vous y emmener ce mois-ci ! Bienvenue dans les cabanes de Rensiwez !
Dans un écrin de verdure, au cœur d’une forêt tranquille comme j’imagine qu’ il y en a beaucoup dans les Ardennes belges, nous posons nos valises pour le weekend dans La Cabane Perchée.
À coté de la paisible rivière de l’Ourthe, notre maisonnette qui se cache derrière de grands sapins verts n’attends que nous. Quelques marches et nous sommes sur le palier, je tourne la clef et nous découvrons le petit intérieur chaleureux. Tout est bien agencé et pensé. On a qu’une envie, ne plus en bouger !
Dehors, le temps est menaçant, la pluie se met à tomber et on est bien content! Je vais pouvoir faire un feu dans la cheminée, pendant qu’Élisa prépare le thé. Pour une fois qu’on est heureux qu’il pleuve! 16 m2 de bonheur je vous dis !
Mais comme un photographe ne reste jamais tranquille bien longtemps, à la première éclaircie, je prend mon Nikon D750 et pars explorer le domaine en m’amusant à capturer quelques détails ici et là…
Pas d’objectif macro dans mon sac photo, je joue avec mon 70-200mm réglé à f/2.8 pour avoir ces effets de flou et de netteté. Je zoome sur une branche chargée de gouttes de pluie fraîchement tombées, un bourgeon qui attrape cette lumière rasante de fin de journée… Je respire.
Je découvre les autres cabanes, construites à l’abris des regards, au creux d’un arbre ou dominant la colline. Chaque cabane a une identité propre et un style bien différent. Il y a la cabane norvégienne avec le grand bain nordique à l’extérieur, les cabanons plus rustiques ou alors la version tente lodge tout confort. On aimerait toutes les essayer! On peut rester la semaine ?
Le feu brûle dans les cheminées, on est début avril, et il fait encore un peu frais. En marchant dans le bois, je rêve de croiser un renne… je me rappelle qu’à la réception, on nous a dit que Rensiwez signifiait “passage du renne” mais ça sera pour une autre fois… Je suis tout seul, la nuit tombe et c’est le moment de retrouver notre paradis perché. Élisa en a profité pour prendre un bon bain chaud dans la baignoire en bois.
Le ciel a une atmosphère intéressante, je vais chercher mon trepied pour faire une pose longue. Je sort le grand angle (14-24mm). Je fais la mise au point à l’aide de la lumière de la fenêtre, ISO 800, f/2.8, 20 sec. C’est avec surprise, que je découvre une nuit teintée de rose ! Peut être un semblant d’aurores boréales ?! Une nuit douce comme on les aime.
Le lendemain, on se fait réveiller par un petit oiseau qui frappe à la fenêtre… Je me cache derrière la poutre en bois avec le NIKKOR 200mm pour me rapprocher au plus près, je suis prêt à déclencher. La partie sera facile, l’oiseau n’est pas farouche !
Il est maintenant l’heure du petit-déjeuner. Un panier vient d’être livré au bas des escaliers. Les croissants chauds embaument la cabane, le thé est prêt, la confiture est maison… un régal.
Mais la route nous attends, il va falloir redonner les clés de ce petit coin de paradis. J’en profite pour faire une dernière nature morte en me servant de la lumière matinale passant par la fenêtre pour essayer d’immortaliser le moment.
Récit par Elisa & Max (BestJobers)