Armé de son Nikon D810, Francesco Gola parcourt les côtes du monde entier contre vents et marées depuis presque 10 ans, pour saisir des images uniques que seuls les paysages mystérieux des bords de mer et d’océan peuvent offrir.
Quand Francesco Gola a été muté il y a quelques années à La Spezia, une petite ville du bord de mer italien, cet ingénieur de 36 ans ne se doutait pas que la photographie allait devenir une passion qui l’occuperait pleinement. Ainsi, seul dans la bourgade balnéaire, pour passer le temps, il décide de parcourir les alentours, avec son boîtier pour compagnon.
Totalement autodidacte, il développe son propre style et une vision très personnelle des paysages qu’il découvre. En se réfugiant dans cette nature, il atteint un nouveau sentiment de paix et de détachement du monde, sentiment qu’il cherchait depuis longtemps. Très rapidement, il s’attache plus particulièrement à photographier la mer, les côtes, les plages, les falaises, tout ce littoral qui le fascine, alternant entre puissance pendant les tempêtes, et calme pendant certains couchers de soleil.
Il se concentre sur ces paysages maritimes qui le font vibrer et oublier tout le reste. Il publie ses premières photos, se fait remarquer et commence à recevoir de plus en plus de commandes. Il décide alors de parcourir le monde à la recherche de ces paysages maritimes qu’il affectionne tant. Californie, Espagne, Italie, mais aussi l’Islande, le pays dont il garde les meilleurs souvenirs photographiques tant la nature a été rude à photographier. Francesco Gola revendique des images qui sont loin de la réalité, la quasi représentation d’un univers parallèle, où il souhaite rendre visible ce qui peut être invisible. En privilégiant la technique de l’exposition prolongée avec son Nikon D810, l’image devient la capture d’une période et non d’un instant.
Etonnamment, quand il évoque les photographes qui l’inspirent, Francesco cite peu de photographes paysagistes. Pour lui, regarder en dehors de sa zone de confort, peut l’aider considérablement à développer sa créativité. « La beauté de la photographie transcende le genre photographique ». Ainsi parmi ses maîtres, il cite Ragnar Axelsson, Sebastian Salgado ou encore le photographe animalier Vincent Munier, artistes dont il étudie les clichés afin de comprendre la composition, l’harmonie tonale, le choix de lumières. Mais c’est un peintre russe du 19e siècle spécialiste des marines qui reste son maître absolu : Ivan Aivazovsky. La mer, toujours la mer.
Question projet, d’ici fin 2017, Francesco Gola souhaite continuer à découvrir et photographier toujours plus de paysages marins. Vous le croiserez peut-être sur les côtes bretonnes cet automne, occupé à shooté les phares du Finistère.
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bonjour, les image sont magnifiques! belle maitrise de la pose longue.
fabrice
On se délecte de ses magnifiques clichés
Merci de se partage
superbe !
Bonjour
Que de beauté merci