Sous l’agitation des villes, se cache le calme des stations de métro. Max Vassiades, également connu sous le nom de @dephreq sur Instagram, parcourt les stations de l’underground londonien et les immortalise à l’aide de son appareil, un Nikon D90 âgé de 10 ans.
Max Vassiades partage ses influences dans son art
Etudiant en typographie à l’université, le photographe se concentre sur la symétrie et accorde une attention toute particulière aux détails. Ses influences se ressentent aujourd’hui dans sa photographie trouvant la beauté dans les formes géométriques complexes et architecturales.
Un labyrinthe fait de symétrie
Max Vassiades nous donne une vision paradoxale du métro londonien. Réputé pour son agitation, il en révèle la symétrie qui compose les stations de ce labyrinthe souterrain, alors désert de voyageurs.
Les années passant, son style a évolué vers une photographie architecturale surréaliste, nous faisant ainsi voyager d’une station de métro à une autre avec une sensation de découverte futuriste. “@Dephreq” nous partage une autre approche de l’Urbex en mêlant basse lumière et reflets lumineux.
Un regard loin de l’agitation londonienne
Il révèle grâce à ses clichés la beauté du Londres souterrain loin de l’agitation des heures de pointe. Des clichés souvent pris en légère contre plongée permettant de mettre en lumière la grandeur de l’architecture du métro londonien.
Ici, les escalators, barrières et autres composantes de ces longs couloirs jouent un autre rôle, non pas au service des voyageurs, mais de l’oeil de l’artiste, qui les met en scène au sein de clichés, qui captivent immédiatement le regard. Le dynamisme qui en émane n’est pas sans rappeler l’agitation de cette ville souterraine.
A oeil à l’affût du moindre détail
Toujours dans des couleurs froides, Max Vassiades nous livre un véritable guide de l’underground londonien en réinterprétant les stations de métro tout en prenant soin de trouver le bon angle qui permettra d’en dévoiler l’architecture et la géométrie.
Dans les clichés de “@Dephreq”, une grande attention est portée aux détails. Dans un environnement, qui pourtant ne laisse que rarement la possibilité d’observer et de s’attarder, il nous dévoile les aspérités architecturales qui caractérisent chaque station.
En plus de son oeil assurément aiguisé, Max Vassiades y ajoute une parfaite maîtrise de son Nikon D90 : une exposition et des angles très travaillés, des lieux astucieusement choisis.
Max Vassiades est un photographe qui explore à la perfection le Londres souterrain en travaillant sur les angles et les perspectives des stations de métro. L’artiste dispose d’un grand souci du détail et d’un oeil très aiguisé pour proposer le meilleur cliché doté d’un sens de la perspective assidu.
Très belle mise en valeur de ces architectures exceptionnelles .
Cela donne envie de refaire un tour à Londres.
D.GOBYN
Très belles images graphiques avec une lumière froide et une absence humaine qui donne un effet surréaliste à ces lieux très animés d’ordinaires,bravo pour leurs compositions très soignées.
G.Bellon