La photographe Julie Cerise navigue dans un univers plein de fraîcheur qui fait la part belle la beauté féminine. Découverte de cette photographe prometteuse d’à peine 25 ans…
Bonjour Julie, peux-tu te présenter pour nos lecteurs et nous dire comment tu as commencé la photo ?
Je m’appelle Julie Cerise, j’ai 25 ans. Je suis photographe de mode. Mes premiers souvenirs photographiques remontent à mon enfance : petite j’avais toujours un appareil photo jetable et je ruinais ma mère en frais de labo ! J’organisais des séances photos avec ma meilleure amie. J’aimais la maquiller, la déguiser, la coiffer et guider ses poses. Adolescente, je suis partie un an aux Etats-Unis, où mon plaisir à photographier a réellement pris forme. J’ai ouvert un blog sur lequel je postais mes mises en scènes photos, beaucoup d’autoportraits et quelques photos d’amies aussi.
C’est à mes 18 ans que mon métier de photographe se dessine plus clairement. Je suis contactée par le directeur artistique américain Charles Hall et je pars en Ecosse réaliser la campagne nationale
Sur quels projets travailles-tu actuellement ?
Je prépare les prises de vues pour les campagnes printemps-été 2015 pour des marques comme School Rag et Des Petits Hauts. Je travaille aussi sur des projets naissants avec plusieurs créateurs. C’est très excitant de participer au lancement de l’image d’une marque. Il y a tout à imaginer.
Je n’ai malheureusement pas le temps pour des séries personnelles en ce moment mais je garde toutes mes idées dans un carnet pour les temps plus calmes.
D’où tires-tu ton inspiration ?
J’adore les femmes ! Je dis souvent à mon mari que je rêverais d’être mariée à une femme pour toujours avoir un modèle sous la main. J’aime aussi beaucoup travailler dehors, en lumière naturelle. Je m’y sens plus libre, et plus créative. Je suis tout particulièrement attachée aux heureux accidents d’un shooting en extérieur.
Tu fais également de la vidéo : est-ce une approche similaire de la photo ou complètement différente ?
Filmer demande un niveau d’exigence plus élevé qu’une image fixe. Il faut plus de patience, et de minutie. Même si mon approche reste similaire dans ma manière de cadrer et de raconter des histoires, faire un film demande plus de préparation, de temps et de moyen, aussi bien en amont que le jour j. Mais c’est un moyen d’expression que je souhaite développer et faire grandir.