Toujours à la recherche de talents prometteurs, ou ayant déjà fait leurs preuves, Nikon a choisi de vous présenter l’univers unique et atypique d’Elise Gerosa, jeune photographe française installée à Paris.
Si elle revendique la féminité comme thème central de son travail personnel, Elise a pourtant choisi de l’évoquer dans des natures mortes avec des jeux de matière ou de lévitation plutôt que dans les portraits et les scènes de vie. Rencontre avec une artiste réfléchie et une nikoniste avertie.
A la rencontre de la photographie
Elise Gerosa fait sa première rencontre marquante avec la photographie à l’âge de 14 ans, lorsqu’elle a l’opportunité de rencontrer le photographe de mode, André Carrara, et qu’elle le suivra sur quelques uns de ses shoots.
À la suite de cette expérience, elle se prend de passion pour le matériel et les différents rendus des pellicules. Après un été à travailler dans un magasin de développement et de tirage argentique, elle sait que son futur professionnel sera dans le domaine de l’image.
Quelques années plus tard elle se lance dans un cursus à Olivier de Serres, l’Ecole nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art, section communication visuelle, dans l’optique d’apprendre les codes et les principes de composition de l’image. Trois années au cours desquelles, elle aiguise sa sensibilité et développe sa créativité. Mais c’est avec sa formation aux Gobelins qu’elle se révèle totalement en assouvissant sa passion pour la technique, les lumières et le studio.
Aujourd’hui, elle poursuit sa carrière de photographe de nature morte dans le domaine de la publicité et travaille également en étroite collaboration avec l’agence Pavillon Noir.
La féminité, thème fondateur d’images réfléchies
Bien que ses images soient très oniriques, Elise ne laisse aucune place au hasard. Tout est construit, posé, réfléchi. Exactitude et précision sont ses maîtres-mots, gages de réussite dans ses projets professionnels comme personnels.
Quand on l’interroge sur les raisons de son choix de travailler la nature morte, elle répond sans détour : trop d’ego chez les modèles, trop de facilité à faire une « belle » image avec une « belle » fille…
Elle préfère relever de nouveaux défis : réussir à transmettre des émotions et évoquer son thème fétiche, la féminité, avec un objet brut mis en scène. Comme ces cailloux qu’elle photographie en état de lévitation, laps de temps incertain où l’objet peut soit voler, soit tomber, installant ainsi une atmosphère surréaliste incertaine.
Qui plus est la nature morte lui permet de passer plus de temps sur le côté technique de la photographie, de rester des heures enfermée dans son studio à faire l’apprentie chimiste afin de tester et créer des rendus, des paysages originaux, des matières…
La matière, voilà un des éléments au cœur du travail d’Elise Gerosa. Elle qui se surprend régulièrement à contempler de tout petits objets pour analyser leur composition, à observer un simple caillou pour y déceler des nuances extraordinaires, les différentes strates dans la composition, assure travailler la matière pour permettre aux curieux de découvrir ces nouveaux détails insoupçonnés.
Une nikoniste de la première heure
Quand on parle matériel photographique, Elise Gerosa revendique haut et fort sa préférence pour Nikon. Question d’héritage familial d’abord : quand elle avait commencé à s’intéresser à la photographie, elle avait récupéré le boîtier argentique Nikon de son père. Puis les différentes personnalités rencontrées durant son parcours de formation lui ont souvent vanté la qualité des produits Nikon et en particulier des optiques. Elle a donc naturellement continué avec la marque japonaise.
Aujourd’hui, elle ne travaille presque plus qu’en numérique avec un boîtier Nikon D800 et alterne les optiques suivant ses projets.
– Le Nikkor 24-70 mm f/2.8 dont elle se sert lors des reportages pour l’agence Pavillon Noir. Un zoom sont elle vante la qualité exemplaire et qui présente très peu d’aberrations chromatiques selon ses propos.
– Le Nikkor 50 mm f/1.4 et le Nikkor 85 mm f/1.8 qu’elle utilise pour du portrait ou pour ses shoots nature morte de grande taille. Une base indispensable du matériel Nikon.
– Et enfin le Nikkor micro 105 mm f/2.8 pour toutes ses prises de vues minuscules ! Son « petit préféré » : une optique incroyable qui lui permet de faire apparaître les détails les plus anodins.