La photographie de rue est l’une des meilleures manières d’explorer la culture d’un pays lorsqu’on est en voyage. Sentir le rythme de la rue, c’est sentir le pouls de la vie citadine du pays. Photographier les passants, les commerçants, les silhouettes est une manière de saisir une partie de l’atmosphère qui entoure le photographe.
C’est ce que fait à merveille l’artiste sud-africain Adriaan du Toit. Il s’est rendu au Vietnam avant la crise COVID 19 et nous transporte en images dans les rues de Hanoï. Adepte des voyages dans le pays, le photographe nous emmène à la rencontre des vendeurs ambulants.
Son regard affûté nous offre un point de vue unique sur ces vendeurs de fruits, légumes et ustensiles, qui se déplacent à pieds ou à vélo. Il saisit l’instant parfait pour documenter le quotidien de ces rues à l’animation incessante. Le photographe parvient à capturer des scènes qui nous tirent de l’agitation ambiante de la ville où il se trouve. Le temps d’un instant, il parvient à arrêter le temps.
La mise au point parfaite et la grande ouverture de son objectif lui permettent d’isoler le sujet de son environnement afin que l’observateur concentre son regard. Chaque instant photographié par le photographe nous transporte dans une situation différente. Adriaan du Toit nous offre des fenêtres sur les rues de Hanoï, créant ainsi l’envie immédiate de plonger à l’intérieur et d’aller par nous-même goûter à l’atmosphère de la capitale vietnamienne.
De son propre aveu, le photographe fait en sorte de révéler peu de détails sur l’environnement de ses sujets, afin que l’observateur puisse lui-même se projeter dans l’environnement qu’il imagine. Chacun de nous se prend à imaginer la vie de ces sujets qui bravent les éléments et travaillent dans toutes les conditions. Ils sont une partie du charme de la vie des rues de Hanoï.
Lorsque Adriaan du Toit opte pour le noir et blanc, il immortalise une ruelle vide. La perspective conduit le regard vers un vendeur se dirigeant vers l’objectif du photographe. C’est une toute autre ambiance qui se dégage de ce cliché. Loin des tumultes et de l’animation de la rue, la scène se dessine dans le contraste du monochrome.
Au travers de ces photographies, Adriaan du Toit nous dévoile une jolie palette de l’atmosphère que renferme les rues de Hanoï. Nous nous imaginons immédiatement prendre part à ces scènes urbaines. Les sons qui habillent certainement la rue nous parviennent aux oreilles. C’est une véritable invitation à aller découvrir le Vietnam et les rues de Hanoï que nous offre ce photographe amoureux de l’Asie.