Parfois, une photo a le pouvoir de vous stopper sur votre route – et cette dernière série d’images de la photographe de mode turque Merve Mataraci fait justement cela. Elle utilise une juxtaposition astucieuse de ses sujets, un style intriguant, délicat et les incroyables capacités d’éclairage du Nikon Z 7 pour donner vie à une série saisissante qui traite des nuances d’une « crise d’identité » entre l’Est et l’Ouest.
Nous avons parlé à Merve de ses inspirations pour ce shooting et de la manière dont elle a combiné emplacement, expression, style et équipement pour proposer quelque chose de spécial. Nous lui laissons la parole ci-dessous pour raconter son expérience.
La cloche de détresse
Depuis que je suis enfant, j’ai toujours recherché de nouveaux moyens d’expression. Heureusement, depuis que j’ai adopté la photographie comme métier, je suis en mesure de remettre en question cette expression tous les jours et j’en suis extrêmement reconnaissante. Une citation de Sylvia Plath, une des auteurs et poètes les plus célèbres au monde, m’a toujours inspirée :
« Je me sentais fondre dans l’ombre comme le négatif d’une personne que je n’avais jamais vue de ma vie. » – The Bell Jar (La cloche de détresse en français)
En travaillant avec mon amie et styliste, je tenais à utiliser cette idée d’être pris au piège dans l’ombre et à l’appliquer à une séance photo où un modèle représenterait le besoin de se conformer à un « nouveau monde » occidental et traditions historiques.
Eminönü, situé dans la péninsule historique d’Istanbul, constituait le cadre idéal. En vous promenant dans les rues, vous pouvez voir et sentir son histoire, qui s’étend dans l’Empire ottoman. À mon avis, c’est cette région, reliant l’Asie à l’Europe, où vous ressentez le plus fort contraste est-ouest.
Nous voulions également travailler avec un modèle représentant l’Ouest, ou du moins capturant l’essence du stéréotype occidental. Maria Cherepanova, que nous avons trouvée grâce à une agence de mannequins turque extraordinaire, était parfaite !
Travailler avec la bonne équipe
Je me sens chanceuse d’avoir travaillé avec ma styliste, ma maquilleuse et mon assistante qui m’accompagnent depuis des années – une équipe formidable qui partage la même vision et le même imaginaire. Travailler sur un projet avec des amis partageant le même état d’esprit créatif facilite certainement la concrétisation d’une idée.
Ce projet n’était pas différent. Une fois que nous avions convenu du lieu et trouvé le bon modèle, la prochaine étape consistait à nous assurer que le style et le maquillage s’intègrent correctement dans le cadre d’une femme occidentale, opposée aux idées orientales. Les vêtements que mon incroyable styliste Ilkay a trouvé créaient un équilibre entre un style occidental contemporain et un soupçon de tradition orientale.
Je souhaitais également utiliser l’expression du modèle pour traduire la crise d’identité européenne. Sur certains plans, elle ressemble à une guerrière, prête à embrasser son identité et son héritage, alors que sur d’autres, j’avais envie qu’elle utilise des expressions sombres pour communiquer un sentiment de «non appartenance».
Bien sûr, quelle que soit votre préparation, aucune prise de vue n’est sans défis. Istanbul est la ville la plus animée de Turquie, avec une population de 15 millions d’habitants. Notre équipe était composée de sept personnes. Nous avons donc dû agir rapidement, en commençant tôt le matin, jusqu’au coucher du soleil, tout en évitant les foules et la folie de la ville.
Son équipement
J’attendais beaucoup de ce shooting car nous avions très peu de marge d’erreur. Je devais donc m’assurer que mon équipement était tout aussi prêt pour le défi. Le Nikon Z 7 est un boitier extraordinaire, doté d’une large plage dynamique garantissant une image parfaitement nette d’un bord à l’autre. La monture à large diamètre signifiait également que, lorsque je passais de l’intérieur sombre à la lumière du soleil, mon appareil était toujours prêt. Vous pouvez voir à travers les images tout le plaisir que j’ai eu à expérimenter cela avec des ombres, ce que je n’aurais pas pu faire avec un autre appareil photo.
Le viseur optique est un autre avantage de ce système sans miroir. Vous pouvez voir et jouer avec les réglages d’exposition et la balance des blancs, sachant que l’image que vous voyez dans le viseur sera le résultat final. L’affichage à cristaux liquides est sans aucun doute la résolution la plus élevée que j’ai vue jusqu’à présent. Ces fonctions, associées au fait que le corps est très léger et transportable, signifiaient que je me sentais complètement détendu et que je contrôlais tout le tournage, ce que vous ne pouvez pas mettre un prix.
L’objectif NIKKOR Z 35 mm f / 1.8 S était mon préféré pour ce tournage, bien que les objectifs NIKKOR Z 50 mm f / 1.8 S et NIKKOR Z 24-70 mm f / 4 S aient présenté des avantages similaires en termes de netteté, de couleurs vives et le plein format.
Quelques mots pour conclure
Je décrirais mon style de photographe de mode alimentée par l’amour de documenter les identités et les lieux à travers le monde. Le fait de disposer de la bonne équipe et du bon équipement a permis à ce tournage de se dérouler mieux que je ne l’aurais jamais espéré. En fait, je prévois de développer ce concept lors d’un deuxième tournage, alors surveillez cet espace !
Pour plus d’informations sur la gamme Z, visitez le site officiel nikon.fr
Vous pouvez également suivre le reste de l’équipe de Merve : Ilkay Balkan (Fashion), Maria Cherepanova (Model), Dogukan Punar(hair), Dilara Alpaslan(Make up), Oguz Özdemir(assitant)