La photographie de voyage selon Stefan Meyer

Portrait

Stefan Meyer, 26 ans, est un autodidacte de la photographie. En 2013 il a « tout quitté » pour partir au bout du monde à la recherche de belles images. Rencontre avec celui qui à fait de l’improvisation son mode de transport.

Tu es en tour du monde actuellement. Peux-tu nous en dire plus sur ta démarche ?

Le voyage a toujours été un rêve et s’il y avait une phrase qui me décrirait bien c’est : ne jamais vivre avec des regrets ! Je suis donc parti en voyage mais sans savoir si ce serait un tour du monde car je n’ai en fait aucun plan concret ni aucune date de retour. D’ailleurs, ne dit-on pas :  » pas de plan, pas de problèmes » ?

Depuis 9 mois j’ai parcouru la Nouvelle Zélande, l’Australie, l’Indonésie, Singapore, la Malaisie pour me retrouver actuellement en Thaïlande du nord, une très belle région où la pluie provoque parfois de superbes ambiances. La prochaine destination sera le Myanmar… ou le Chili, sans certitudes. Je rentrerai quand j’aurais l’impression d’avoir accomplis quelque chose.

Quel matériel utilises-tu pour photographier ?

Ce n’est jamais simple de choisir : j’ai revendu mon Nikon D3s pour acheter un Nikon D800. Quelle surprise ! Ce D800 encaisse tout : désert, chute d’eau, pluie, neige !

Pour les optiques j’ai pris avec moi le Nikon NIKKOR 17-35mm f/2.8 principalement pour les paysages, le Nikon NIKKOR 50mm f/1.4G pour le portrait et une focale longue : le Nikon NIKKOR 70-300mm, super compromis poids/encombrement !

Pour le reste, un filtre polarisant D77, un Kit Lee avec son fameux Big Stopper et un trépied Giotto Carbon compacte. Le plus important : un petit sac discret et tous les logos apparents cachés (safety first).

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Quel endroit t’as le plus marqué pour l’instant ?

Il s’agit du Mont Bromo en Indonésie. Mon plan initial était de marcher jusqu’à un point de vue bien connu. Parti à 2h du matin, j’ai donc emprunté le chemin qui mène à ce point de vue. Le problème c’est qu’il y’a un désert à traverser, assez rapidement en 4×4, beaucoup moins à pied, surtout lorsque l’on est seul dans la nuit avec un brouillard et une visibilité à 2m.

Je me suis totalement égaré ; impossible de distinguer le nord et le sud ! Après 15min de panique, je suis heureusement tombé sur une équipe de jeune javanais qui eux aussi étaient perdus. Nous avons essayé de trouver notre chemin et finalement nous sommes arrivés quelque part au sommet ! Sauf que nous étions exactement sur ce que je voulais photographier : le volcan Bromo !

C’est là que j’ai réalisé qu’il y’avait autre chose à voir que le belvédère où vont tous les touristes. J’ai pris un immense plaisir à photographier cette étendue de brouillard et ces dunes qui rendent le paysage si lunaire. Cette mésaventure m’a finalement réconforter dans ma façon de voyager et je continue mon chemin en me disant toujours : «  pas de plan pas de problèmes ! ».

Retrouvez Stefan sur sa page Facebook.

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