Rien que l’évocation de son nom nous faisait rêver, le Costa Rica, un pays où la nature est reine, luxuriante et où les animaux abondent. Après des années à y penser, on s’est décidé pour trois semaines de road trip cet été. Notre but, rencontrer les magnifiques oiseaux multicolores, découvrir des mammifères plus qu’exotiques et se plonger au cœur de la jungle. Un voyage d’émerveillement à chaque instant.
Dans notre sac, c’est le Nikkor 70-200mm qui m’a le plus servi. Voyageurs à temps complet, fervents observateurs d’animaux, on trouve que cette objectif est très pratique. Pas trop lourd, ni encombrant, on peut l’emporter partout, rangé dans notre sac photo.
Il me permet déjà de me rapprocher de mes modèles, même si certes, je suis limité… mais voyager avec une optique plus grande comme le 200-500mm par exemple devient vite encombrant. Après, pour le Costa Rica, le 70-200mm c’était l’idéal car dans tous les cas les animaux viennent à toi, il n’y a plus qu’à faire le focus. Avec les curieux singes capucins à tête blanche, j’étais finalement presque trop près lorsqu’ils venaient à notre rencontre sur le pont suspendu !
Le 70-200 est parfait pour photographier les paresseux, avec sa lenteur qui n’est pas une légende, j’ai eu tout le temps de me positionner et chercher un angle intéressant. Après on a été chanceux d’en voir à plusieurs reprises proches de la route et pas en train de dormir tout en haut d’un arbre. Pour la deuxième image, il s’agit d’une photo de nuit prise grâce à la lumière du téléphone, 200mm, ISO 2000, f/2,8, 1/20 sec, il a fallu retenir sa respiration.
Idem pour le quetzal, ce superbe oiseau d’Amérique central. Une fois qu’on l’a localisé, il ne bouge plus pendant une vingtaine de minutes, le temps qu’il digère le fruit de l’Aguacatillo.
Ce ne fut pas la même histoire avec les colibris, volant très rapidement, ce fut presque mission impossible de le photographier, heureusement que j’ai de la patience et qu’il y en énormément qui viennent butiner. Et puis ils reviennent plusieurs fois sur la même fleur, alors prenez un trépied et un petit peu de temps et vous verrez vous aurez la photo parfaite.
La faune n’est pas craintive dans ce pays. J’ai pu m’approcher au plus près, grâce à un guide naturaliste, des superbes petites grenouilles aux yeux rouges, un des emblèmes du pays ! Elles ne sortent que la nuit, c’est important d’avoir une frontale pour l’éclairer et beaucoup mieux que le flash pour ne pas l’éblouir.
Par contre, là où il fallait se concentrer et ne pas rater son occasion, c’était avec les aras rouges ou verts. Ces perroquets sont bruyants et on les entend de loin mais disparaissent rapidement dans les feuillages denses des arbres. Ou alors il faut en trouver en train de manger sur un amandier, ce sont des gourmands vous les aurez à vous pour quelques minutes.
Nous avons même eu la chance de voir un scarabée rhinocéros, cet insecte est impressionnant. Mieux vaut le voir posé qu’en vol celui là. Quelle taille ! Il porte bien son nom. J’adore jouer avec les feuilles et fleurs colorées que je place au premier plan pour avoir ce rendu flouté.
Et puis je gardais mon préféré pour la fin, le toucan. Cet oiseau est un arc en ciel. J’en rêvais, je l’ai vu à plusieurs reprises au cours de ce voyage. À chaque fois, la même émotion.
Beaucoup m’ont dit de me méfier avec l’humidité, mais mon Nikon D750 et objectifs ont été résistants, rien à déclarer, bien sûr il fallait mieux être équipé à tout moment d’un sac étanche car une énorme averse tropicale est vite arrivée à la saison humide.
Récit par Elisa & Max (BestJobers)