Vous souhaitez vous lancer dans la macro-photographie mais ne savez pas par où commencer ? Le photographe Jeremy Ducrot partage avec nous 5 conseils pour démarrer dans cette pratique permettant de sublimer l’infiniment petit.
1 – Gros plan ou macro-photographie ?
Quand on entend macro-photographie on pense directement à des gros plans, des photos de détails. Au début c’est ce que l’on essaye de faire, une photo avec un plan très rapproché mais après coup on peut trouver l’image un peu fade. La composition est la partie la plus importante, et sûrement la plus difficile en macro photographie. Des fois avec un peu plus de recul, on peut intégrer un fond et une ambiance qui vont mettre en valeur le sujet.
2 – Netteté totale ou non ?
Il ne faut pas être obsédé par la netteté absolue pour réaliser une macro. Tout dépend de ce que l’on souhaite partager. Certaines scènes de vie seront sublimées avec un flou d’arrière-plan et une zone de netteté centrée sur l’action que l’on souhaite mettre en valeur.
La technique du focus stacking peut vous permettre d’obtenir une meilleure netteté. En français, focus stacking peut être traduit comme l’empilement de mises au point. Ce procédé permet de réaliser une image qu’on aurait pu obtenir avec un objectif a f/200, ce qui est impossible ! Cela est très pratique en macro-photographie car nous sommes très proche du sujet, ce qui fait que certains éléments sont en dehors de la zone de netteté.
3 – Se lever tôt
Comme pour les photos de paysages, le lever du soleil est un instant crucial. En effet à ce moment-là de la journée, la température est encore basse, et les insectes sont dans leur phase de repos. Il y aura sûrement aussi un peu de rosée a la surface des plantes, les couleurs du lever du soleil et son rayonnement donneront un superbe fond pour votre image. Il faudra donc se lever tôt pour observer facilement la vie des insectes et espérer la capturer sur son boitier.
4 – Connaitre la faune et la flore qui nous entoure
En fonction des saisons et des horaires de la journée, les espèces observables ne sont pas les mêmes. En feuilletant quelques livres, ou via internet, il est intéressant d’étudier les espèces qui nous entourent afin de savoir à quel moment il sera le plus intéressant d’aller les observer.
5 – Le post-traitement
Il n’y a pas de traitement universel, le plus important reste de se faire plaisir et de faire ressortir l’émotion du moment. Et comme tout post-traitement, il faut se contenir avec les curseurs ! C’est-à-dire rester dans des gammes de couleurs et de contraste réalistes.
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